L’assurance pour chiens est un sujet crucial pour les propriétaires qui souhaitent protéger leur animal au fil des années. Lorsqu’il s’agit de souscrire une assurance, plusieurs questions se posent, notamment celle de l’âge limite. Comprendre les enjeux liés à l’âge du chien est indispensable pour faire le bon choix.
La politique des compagnies d’assurance sur l’âge du chien
Critères d’acceptation en fonction de l’âge
Les compagnies d’assurance en France établissent souvent des critères stricts concernant l’âge d’un chien pour accepter ou renouveler une police d’assurance. En général, les chiots peuvent être assurés dès leur deuxième mois après la naissance. Cependant, garantir un chien devient plus complexe à mesure qu’il vieillit. Les limites d’âge varient selon l’assureur et peuvent osciller entre 6 et 10 ans. Les animaux considérés comme seniors, c’est-à-dire au-delà de cette tranche d’âge, rencontrent plus de difficultés à trouver une couverture adaptée.
Conséquences de l’âge avancé sur les primes
Au fur et à mesure qu’un chien vieillit, les risques pour les compagnies d’assurance augmentent parallèlement aux coûts des soins vétérinaires nécessaires. Par conséquent, les primes mensuelles demandées par les assurances grimpent également. Par exemple, un chien jeune pourrait coûter environ 20 euros par mois en assurance, tandis qu’un chien senior pourrait voir sa prime doubler voire tripler. Les vétérinaires soulignent fréquemment que les soins exigés par un animal âgé sont souvent plus complexes et onéreux.
Les besoins spécifiques des chiens seniors
Santé fragile et suivi régulier
Avec l’âge, la santé des chiens décline logiquement, entraînant divers problèmes de santé nécessitant des suivis vétérinaires fréquents. Les troubles articulatoires, cardiaques et dentaires sont parmi les plus courants chez les chiens plus âgés. Les consultations récurrentes, les traitements spécifiques et parfois même des interventions chirurgicales deviennent monnaie courante, rendant l’assurance pour ces animaux encore plus précieuse malgré les tarifs élevés pratiqués par les compagnies d’assurance animales.
Comparaison avec les jeunes chiens
Comparativement, les jeunes chiens présentent moins de risque de maladies chroniques ou graves, ce qui réduit leurs besoins en soins intensifs. Ils peuvent néanmoins souffrir de blessures accidentelles ou de maladies infantiles mais généralement ont un parcours médical plus serein. De ce fait, les assureurs considèrent les jeunes chiens comme des clients « à faible risque », ce qui se traduit par des primes plus abordables et des conditions d’acceptation plus simples.
Les démarches pour assurer un chien plus âgé
Évaluation médicale préalable
Pour assurer un chien considéré comme senior, les assureurs peuvent exiger une évaluation médicale préalable. Un bilan complet réalisé par un vétérinaire permettra d’évaluer l’état de santé général de l’animal et déceler d’éventuelles pathologies en cours. Ce rapport est utilisé par les assureurs pour déterminer si le chien est admissible à une couverture et à quelles conditions tarifaires. Souvent, un diagnostic trouble peut entraîner un refus pur et simple de la demande ou limiter sévèrement les garanties proposées.
Options alternatives à l’assurance classique
Dans certaines situations où l’obtention d’une assurance traditionnelle devient impossible, les propriétaires de chiens seniors peuvent se tourner vers des options alternatives. Certaines organisations proposent des fonds de solidarité destinés aux animaux âgés. D’autres mettent en avant des services spécifiques comme le paiement direct auprès des cliniques vétérinaires partenaires pour alléger les frais. Il existe aussi des mutuelles adaptées qui acceptent les animaux sans condition d’âge, bien que celles-ci soient rares et leurs offres limitées.
L’impact du type de race et de la taille du chien
Description des races longévives
Certaines races de chiens tendent à vivre plus longtemps et à rester actives malgré l’avancée en âge. Ces races incluent notamment les petites races comme les Teckels, les Caniches et les Chihuahuas. Grâce à leur longévité et à leur robustesse, il est plus aisé de souscrire à une assurance santé même à un âge avancé.
Races prédisposées à des maladies génétiques
En revanche, d’autres races présentent des prédispositions héréditaires à certaines maladies chroniques. Par exemple, les Labradors et les Bergers Allemands sont connus pour leurs problèmes articulatoires et dysplasiques. Ces particularités rendent les assureurs plus vigilants quant à l’âge d’entrée en assurance, souvent rehaussant les primes ou excluant certaines garanties dès quelques années d’âge seulement.
Exemples pratiques et cas concrets
Un chien Malinois de six ans
Un propriétaire souhaitant assurer son Malinois de six ans se retrouvera face à une situation idéale car cet âge est parfaitement dans la moyenne d’acceptation des assureurs. Néanmoins, s’il présente déjà des signes de vieillissement prématuré ou des contrôles vétérinaires peu favorables, certains assureurs peuvent augmenter la prime ou exclure certaines couvertures spécifiques.
Assurer un Bichon Frisé de dix ans
Un Bichon Frisé de dix ans représente un autre exemple. Cette race étant connue pour sa vitalité au-delà de cet âge, des compagnies offrent des solutions transitoires ou prolongations de police existante bien que sous des réserves renforcées et tarifs ajustés. Le vétérinaire jouera ici un rôle déterminant quant à établir l’éligibilité ou non via des rapports précis de l’état de l’animal.